Pourquoi certains investisseurs poursuivent les levées de fond malgré la crise ? Julien Foussard nous donne son avis

Alors que l’épidémie de Covid-19 a provoqué une crise entraînant la mise à l’arrêt de plus entreprises ainsi que la fermeture de plusieurs industries, certains VC profitent de cette période pour mettre en place des opérations de financement à l’égard de certaines start-up.

Julien Foussard nous explique pourquoi et comment certains investisseurs se positionnent à contre-courant de ceux se reportant sur les entreprises déjà en portefeuille.

Les succès de certaines entreprises en temps de crise

Julien Foussard prend deux exemples permettant de souligner le fait que certaines entreprises, notamment dans la tech, sont susceptibles d’émerger en temps de crise : Facebook et Zoom.

C’est en effet durant la crise financière de 2008 que le réseau social a rencontré un succès au-delà des frontières. L’application de visio-conférences Zoom a ,depuis le début du confinement, vu son nombre d’utilisateurs augmenter considérablement.

Face à la crise, les investisseurs adoptent deux types de comportement : une pause dans les investissements réalisés ou au contraire, la poursuite de ceux-ci.

Julien Foussard explique le deuxième type de comportement par la vision de long-terme que possèdent les investisseurs. Ceux-ci sont conscients que si un projet peut être impacté au moment de la crise, sur le long-terme la solidité de celui-ci mérite le maintien de l’investissement.

En outre, certains projets correspondent parfaitement aux tendances actuelles : c’est le cas des start-up actuellement situées dans le domaine de la santé, dans les jeux vidéos ou encore les plateformes de streaming en ligne.

L’autre caractéristique des investisseurs portant des projets dans le contexte actuel est l’anticipation. À la sortie de la crise, certains secteurs seront plus en vogue que d’autres et il est donc judicieux de parier sur ceux-ci, même si leur domaine d’activité pâtit de la crise en ce moment. À titre d’exemple, le secteur de l’immobilier, s’il connaît un ralentissement en ce moment, sera probablement dynamisé après la crise par les multiples changements que celle-ci aura induit.

Enfin, la dernière caractéristique de ces investisseurs, relevée par Julien Foussard, est la continuité. Ceux ayant décidé de poursuivre leurs activités sont persuadés que la réussite d’un secteur dépend de la continuité d’une activité, même si elle implique de prendre certains risques. 

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